40e anniversaire - Jésus-est-Seigneur - Diocèse de Rouyn-Noranda

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40e anniversaire
de la fondation de la
Communauté Jésus-est-Seigneur

Samedi le 13 août 2022 a eu lieu le grand rassemblement de l'été pour la Communauté Jésus-est-Seigneur, rassemblement qui se tient à une date rapprochée de la Fête de l'Assomption de la Vierge Marie, le 15 août de chaque année.
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Il y a déjà quarante ans, un dimanche 15 août 1982, trois couples en compagnie de l'abbé Joseph Guiho s'agenouillent devant le Saint Sacrament exposé en l'église Saint-Bernard d'Évain, et y professent leur adhérance à l'association nouvellement fondée. C'est la fondation officielle de la Communauté Jésus-est-Seigneur.

La communauté est un rassemblement de personnes (sa reconnaissance ecclésiale officielle est une « Association privée de fidèles ») qui veulent vivre de façon plus totale la présence du Christ dans leur vie en l’inscrivant dans la vie communautaire, lieu d’une sorte de serment d’amour donné les uns aux autres. Ils veulent aussi s’imprégner de la vie de foi, de ses exigences propres et la rayonner autour d’eux, chacun et chacune dans sa réalité propre : au travail, à la maison, dans les activités quotidiennes. Ils s’efforcent enfin d’accueillir la seigneurie de Dieu dans tout leur être, puis de la proclamer, d’en rendre témoignage. D’ailleurs, le nom même de la communauté, Jésus-est-Seigneur, se présente comme un étendard qui flotte sur la société où elle compte des membres.

Présente aujourd'hui dans une dizaine de diocèses au Québec, et comprenant environ 140 membres, en plus de nombreux associés, la communauté poursuit l'oeuvre entrevue à sa fondation, soit d'être ensemble pour accueillir la Seigneurie de Dieu, d'y collaborer et d'en rendre témoignage.

L'abbé Joseph Guiho avait donné un témoignage sur les origines et la fondation de l'oeuvre. Les paragraphes qui suivent sont des extraits d'une alllocution de Joseph Guiho enregistrée (sur cassette, la technologie du temps) un dimanche 10 janvier 1993, six ans avant son décès. Voici le récit de la fondation de la Communauté Jésus-est-Seigneur, dans les mots-mêmes de l'abbé Guiho :  

« Il y a 16 ans et demi, (NDLR vers 1976)  j’ai vécu....je voyais une maison, la maison d’une communauté. Je voyais le bâtiment.
 
Puis après ça (NDLR vers 1980), j'ai vécu la présence du Seigneur qui m’a dit, « Il y a une communauté qui va surgir, à partir d’Évain ». Puis il m’a dit, « Dans le temps ».

Ça s’est passé comme ça, J’ai commencé à prier. La communauté, c’est quelque chose de fondamental, il n’y a pas un chrétien qui peut être chrétien sans être communautaire. Où est-ce que je la vis, la réalité communautaire ? On est fait pour être des communautaires. Ce n’est pas un choix qui est indépendant de mon baptême. C’est inclus dans mon baptême. Je dois vivre avec des frères et des sœurs. Voyez comme ils s’aiment. « C’est à l’amour qu’ils auront les uns pour les autres que vous les reconnaîtrez pour mes disciples. » (...) Comme chrétien, je suis appelé à vivre la communauté. Nous sommes les membres, les uns des autres, dans un même corps, puis il faut que je le vive à quelque part, ça. Je dois faire communauté à quelque part. C’est une réalité essentielle, fondamentale, dans la réalité chrétienne.

Une nuit, j’ai prié devant le Saint Sacrement là, devant le tabernacle, deux ou trois heures du matin, je suis allé m’agenouiller devant Jésus, dans l’obscurité, puis j’ai prié. Puis à un moment donné, je me suis dit, « Si ça vient de toi, Seigneur, tu vas me le prouver. Moi, je ne parle plus de ça. Je n’en souffle plus un mot ».

Puis quelque temps plus tard, trois mois plus tard, il y a trois couples qui sont venus me rencontrer, et puis, à mon insu, à partir de ce moment-là, ou à peu près, ils avaient commencé à se rencontrer à toutes les semaines.

Puis le nom de la communauté nous a été donné. Il faudrait que je vous apporte le texte de Saint Bernard. À un moment donné, on priait, les sept devant le Saint Sacrement, puis Maurice, qui n’a pas d’habitude le charisme de ce genre d’intervention-là, Maurice il nous dit, devant le tabernacle, d’une façon inattendue, « Le nom que Dieu veut pour la communauté, c’est un étendard. Ce sera un étendard : ' Jésus est Seigneur' . Ça va être un étendard ».

Et puis, je me rappelle qu’une fois, après avoir prié pendant une heure certainement, nous nous sommes trouvés ensemble à mon bureau, puis là on a aligné les noms, puis le nom qui prédominait, c’était 'Jésus est Seigneur' . Puis là, tout à coup, moi, je faisais face aux trois couples, et je voyais la bibliothèque à l’arrière, et j’aperçois « Les œuvres spirituelles de Saint Bernard », le patron d’Évain.
 
Je me lève, je va chercher ça, j’ouvre ça, puis Saint Bernard nous dit, ça commence comme ceci, j’ouvre la page, au hasard, un livre de 2000 pages, du papier bible, très fin, j’ouvre le livre, et puis ça commençait, à peu près comme ceci : « Vous venez de prier pour savoir quel nom vous devez porter ». Puis je ne me rappelle pu comment c’est tourné, là, « mais sachez que le nom que vous avez à porter, c’est celui de mon fils, Jésus est Seigneur.» Quelque chose dans ce genre-là. Vous étiez là, vous étiez là, les deux couples ici, témoins. Ça parle, ça. Cette communauté-là, elle est de Dieu.»
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